A la suite de ces interventions, M. Roger Romani, rapporteur, a apporté les précisions suivantes :
- la direction centrale de la sécurité des systèmes d'information dispose aujourd'hui de personnels de grande qualité, mais en nombre très insuffisant ;
- l'affectation de techniciens des armées concernés par les restructurations à venir pourrait effectivement être utilement envisagée pour répondre aux besoins de l'agence chargée de la sécurité des systèmes d'information ; celle-ci aura également besoin de pouvoir recruter de jeunes diplômés sur des contrats à durée déterminée leur permettant ultérieurement de rejoindre, s'ils le souhaitent, le secteur privé ;
- l'impact financier d'un renforcement des moyens humains serait modique, puisqu'il s'agirait, d'ici à trois ou quatre ans, de porter les effectifs de l'actuelle direction centrale de la sécurité des systèmes d'information de 100 à environ 300 agents, avec à moyen terme l'objectif d'atteindre un niveau proche de celui des Allemands ou des Britanniques, qui disposent d'environ 500 agents dans leurs services équivalents ;
- les autorités européennes ont pris conscience des enjeux de la sécurité des systèmes d'information, mais n'ont pas mis en place pour l'instant de structure permettant d'apporter une véritable réponse commune ;
- la coordination interministérielle des différents intervenants doit être améliorée afin d'assurer une meilleure synergie des actions et des moyens.