Intervenant dans la discussion générale, M. Marcel Deneux a reconnu que la méthodologie de travail du Grenelle de l'environnement fondée sur la démocratie participative, qu'il a qualifiée d'originale et parfois même d'exubérante, produisait des résultats intéressants en suscitant des débats ouverts y compris au sein des différents collèges.
Il a rappelé les travaux de la commission des affaires économiques sur les OGM et notamment l'adoption du projet de loi transposant la directive 2001/18/CE relative à la dissémination volontaire d'OGM et souhaité qu'il puisse en être tenu compte dans les propositions qui seraient faites.
Relevant que le taux d'épargne des Français évoluait entre 15 et 17 %, il a considéré que des capacités financières importantes pouvaient être encouragées à s'investir dans des fonds de pension « éthiques » contribuant ainsi au développement durable. Il a par ailleurs jugé indispensable que des engagements soient pris au niveau européen, notamment pour réduire la dépendance énergétique et lutter contre le gaspillage. Il a enfin fait valoir le chiffre d'affaires potentiel du secteur des écotechnologiques et les créations d'emplois qui pouvaient en résulter.