vice-présidente du groupe de travail n° 2, a fait valoir -pour le regretter- que les atteintes à la biodiversité étaient mal connues du public et des medias, alors même que le désastre est probablement aussi grand qu'en matière de climat et irréversible. Elle s'est félicitée du travail accompli grâce au rapprochement de positions parfois très antagonistes pour préconiser des mesures sur la connaissance, la recherche et la formation en matière de biodiversité. Elle a confirmé que des propositions seraient faites sur l'identification d'une « trame verte », la pénalisation de l'artificialisation excessive des espaces naturels, la création d'unités de valeurs attachées à l'entretien d'espaces naturels, ou encore la reconnaissance d'une exception de diversité biologique par l'Organisation mondiale du commerce (OMC).
S'agissant de l'intergroupe OGM, elle a indiqué que plusieurs thèmes étaient abordés qui portaient sur la recherche, la définition des essais en plein champ et la nécessité d'une expertise indépendante et pluridisciplinaire.
Sont également en débat les questions liées à la responsabilité, à la notion de dissémination fortuite et aux assurances. Elle a considéré que le travail réalisé par le Sénat pouvait être pris en compte mais en le complétant.