En réponse, M. Bertrand Oudry a estimé que, si la DGCCRF était en mesure de constater l'existence actuelle de pratiques anticoncurrentielles et de les sanctionner, elle ne pouvait pas sanctionner un marché historiquement habitué à ne pas exercer des pratiques concurrentielles. En effet, il a rappelé que les monopoles territoriaux aujourd'hui en vigueur avaient été mis en place par la loi de 1975 instaurant un service d'utilité publique de l'équarrissage et que le faible nombre d'opérateurs sur le marché constituait un héritage historique. En outre, il a précisé qu'au sein du service public de l'équarrissage, le coût de la collecte des déchets était prédominant.