La crise imposera nécessairement une réduction du périmètre de l'OTAN. Dans ces conditions, pourquoi évoquer la possibilité d'étendre ses actions à des opérations civiles. Quelle est la position des Etats sur cette évolution ? Ne risque-t-on pas de générer des coûts supplémentaires et quelle est la place de l'Europe dans ce dispositif ? Sur la défense antimissile, les Etats-Unis ont été très clairs et du côté français, tout le monde affirme, au plus haut niveau de l'Etat, qu'il ne faut pas affaiblir la dissuasion. Le bouclier antimissile vise essentiellement des pays comme la Corée du Nord ou l'Iran. Il aura des retombées technologiques importantes et les Américains proposeront aux Européens de se joindre à eux. Qu'allons-nous répondre ? Par ailleurs, nous nous posons la question des effets bénéfiques de notre retour dans les structures militaires intégrées de l'OTAN.