Elles pourraient être catastrophiques. Une cyberattaque réussie provoquerait la paralysie d'un pays et peut même produire des catastrophes humaines. Si vous neutralisez par exemple le système de contrôle aérien, vous pouvez très bien avoir des avions qui se percutent, et de même pour les trains, etc... Face à cela, que doit faire l'OTAN ? A priori, la réponse à ce type d'évènements est plutôt une responsabilité nationale. Néanmoins c'est un problème qui nous concerne tous. L'OTAN, en tant que telle doit protéger d'abord ses propres infrastructures. Mais elle peut jouer un rôle de conseil pour les pays les plus petits, et, à plus long terme avoir des capacités dissuasives. Dissuader c'est d'abord identifier l'agresseur réel qui se masque derrière les paravents, c'est ensuite avoir une capacité de rétorsion. L'article 4 s'applique de façon évidente à ce genre d'attaques. Il faudrait commencer par un système d'alerte en temps réel, car nous savons que certains pays travaillent beaucoup sur la cyberattaque.