Sur les fonds souverains, vous avez dit que vous ne souhaitiez pas de participation de pays qui refusent l'EPR.
Pouvez-vous nous en dire plus sur l'avancement des chantiers ? L'EPR est un très bel instrument, mais les chantiers sont moins bons. On utilise 17 % de combustible en moins, les déchets diminuent de 15 % ; en revanche, on ne tient pas les délais de construction. Plusieurs de nos collègues iront bientôt en Chine, où les chantiers vont plus vite et coûtent moins cher.
Un mot du contentieux avec EDF ensuite. Je me réjouis de la constitution des groupes de travail. Cependant, sur l'uranium enrichi et sur le traitement des déchets, tout n'est pas réglé. Mais vous savez vous exprimer sans langue de bois...
Quant à la conquête des marchés étrangers, enfin, on prévoit 450 nouvelles centrales d'ici 2050 et vous voulez en construire le tiers. Le conseil de politique nucléaire a suivi le rapport Roussely et retenu comme chef de file l'exploitant plutôt que le fournisseur. Pour autant, tout n'est pas réglé, car certains pays préfèrent négocier directement avec vous.