Intervention de amiral Christian Pénillard

Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées — Réunion du 13 janvier 2010 : 1ère réunion
Audition de l'amiral christian pénillard directeur général des systèmes d'information et de communication dgsic du ministère de la défense

amiral Christian Pénillard :

L'amiral Christian Pénillard a indiqué qu'il avait consulté ses partenaires du secteur privé pour étudier leur expérience en la matière ainsi que la mission d'appui aux PPP (partenariats public-privé) du ministère des finances. L'Allemagne a choisi la formule d'un consortium chargé de l'ensemble des opérations, qui s'avère très rigide à l'usage puisque toute modification entraîne des coûts importants. Le ministère procédera à des « dialogues compétitifs » en découpant ses besoins en blocs correspondant aux structures du marché et de la concurrence pour trouver les meilleurs services pour l'Etat. L'administration gardera en interne la coordination des projets et la maîtrise de l'architecture de sécurité. Une capacité de contrôle des services externalisés sera créée.

S'agissant des priorités à court terme, le gisement d'économies le plus important provient de la rationalisation des serveurs qui permettra de retirer du service des milliers de machines obsolètes et ainsi des économies en matière d'énergie, de maintenance et aussi de personnel.

L'objectif à long terme prévu par la RGPP est de donner à la DGSIC la responsabilité de l'ensemble des budgets. Pour des raisons évidentes, cette responsabilité ne peut à l'heure actuelle être assumée par les 50 personnels qui composent la DGSIC. Dans l'immédiat, la DGSIC dispose d'un veto sur l'ensemble des investissements et des choix techniques. Les principaux projets pour lesquels une suspension peut être envisagée concernent les systèmes de gestion des ressources humaines qui sont développés par armée. Il en existe en effet cinq différents, auxquels il faut ajouter des centaines d'applicatifs, dont on peut décider soit la convergence, soit l'abandon de quatre d'entre eux. Cette dernière formule semble préférable mais ce sera aux autorités « métiers » de trancher.

La collaboration avec les pays étrangers concerne essentiellement l'OTAN. Dans toute la mesure du possible, là où des systèmes d'information et de communication OTAN existent, l'interallié doit être privilégié, mais est souvent ignoré sur le terrain par nos grands alliés eux-mêmes.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion