a rappelé que le MNCP était la tête d'un réseau composé de 40 associations comptant 6.000 adhérents. Ses principaux axes de travail sont l'accueil des chômeurs, la défense de leurs droits et le montage de projets dans le domaine de l'économie solidaire.
Il s'est ensuite inquiété de différentes mesures récentes ou projets en cours inquiétant l'association, tels que :
- le décret n° 2008-88 du 28 janvier 2008 relatif aux modalités d'évaluation des biens et des éléments de train de vie pour le bénéfice de certaines prestations sociales sous condition de ressources ;
- la suppression envisagée de l'allocation équivalent retraite (AER) au 1er janvier 2009 ;
- l'extension du revenu de solidarité active (RSA) projetée par le Grenelle de l'insertion, qui comporte un risque d'institutionnalisation de la précarité ;
- le projet de « privatisation » du livret A ;
- la remise en cause fréquente des subventions reçues au plan local et national par le MNCP ;
- la fusion de l'agence nationale pour l'emploi (ANPE) et de l'union nationale pour l'emploi dans l'industrie et le commerce (UNEDIC) qui menace l'existence des comités de liaison composés de représentants de chômeurs et des syndicats.
Il a enfin regretté que les chômeurs ne soient pas partie prenante de l'UNEDIC, alors même que leurs représentants ont une maîtrise toute particulière des mécanismes d'indemnisation.