S'agissant du versement des allocations, Mme Zalie Mansoibou et M. Jean-Pierre Guenanten ont précisé que :
- le contrôle des chômeurs devrait être effectué par les directions du travail comme avant 2005, et non plus par les ANPE ;
- l'informatisation de la recherche d'emploi entraînait des grandes difficultés pour certains chômeurs ;
- le caractère non suspensif des recours contre les décisions de radiations créait des difficultés très grandes pour les personnes sanctionnées, sachant que de très nombreuses radiations sont par la suite considérées comme abusives par les commissions de recours et les tribunaux administratifs ;
- les pratiques différenciées sur le territoire étaient vécues comme une injustice des services départementaux de l'ANPE
Concernant la reconnaissance et de l'évaluation de leurs actions, ils ont précisé :
- qu'ils bénéficiaient d'une réelle reconnaissance locale, auprès des collectivités territoriales et des services de l'ANPE, mais que l'impact financier de ces bonnes relations était encore insuffisant. Ils se sont toutefois félicités de ce qu'à Paris, l'association adhérente du MNCP soit soutenue pour ses actions d'accueil et de défense des droits des chômeurs et qu'elle participe aux centres communaux d'action sociale (CCAS) de la ville ;
- que les maisons de chômeurs permettant de rompre l'isolement des chômeurs et de leur faire rencontrer des bénévoles et des chefs d'entreprises paraissaient utiles mais que le retour sur investissement était difficile à évaluer ;
- que de nombreux projets concrets, aux objectifs temporaires ou permanents connaissaient un réel succès : carrefours d'entrepreneurs, créations de centrales d'achat, formation des chômeurs...