Intervention de Annie Jarraud-Vergnolle

Mission commune d'information sur les politiques de lutte contre la pauvreté et l'exclusion — Réunion du 1er avril 2008 : 1ère réunion
Audition du général marcel valentin président du conseil d'administration de l'établissement public d'insertion de la défense

Photo de Annie Jarraud-VergnolleAnnie Jarraud-Vergnolle :

A Mme Annie Jarraud-Vergnolle, qui le questionnait sur le statut des jeunes en formation et sur la différence entre les centres « deuxième chance » et les centres fermés, et à M. Guy Fischer, qui l'interrogeait sur l'existence de débouchés pour les stagiaires dans l'armée de métier ainsi qu'aux conséquences sur le dispositif de la baisse prévisible du budget de la défense, le général Valentin a indiqué que :

- les centres « deuxième chance », contrairement aux centres fermés, restent ouverts, n'accueillent pas de délinquants et fonctionnent le principe du volontariat ;

- les jeunes stagiaires souscrivent un contrat de volontaires pour l'insertion régi par le code du service national. Ils perçoivent une indemnité de 300 euros par mois, dont une moitié leur est directement versée et l'autre thésaurisée sur un compte d'épargne. Ils bénéficient par ailleurs d'une aide au transport et d'une formation au permis de conduire qui leur est en partie financée ;

- si les centres « deuxième chance » ne sont pas des centres de recrutement pour les armées, ils permettent toutefois aux jeunes désireux de s'engager de se remettre à niveau, 5 à 10 % entreprenant au terme de leur formation une carrière militaire. Une initiative prise par le ministre de la défense, dans le cadre du plan « Egalité des chances », devrait favoriser l'accroissement de ce taux. Par ailleurs, un partenariat entre l'EPIDe, la police nationale et la brigade des sapeurs pompiers de Paris permet d'élargir les débouchés professionnels vers ces secteurs.

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