a rappelé que la maternité n'avait pas toujours été vécue de cette manière par les femmes à travers l'histoire. Elle a fait part de ses réserves à l'égard du schéma présenté par M. Serge Lagauche, tout en rappelant que celui-ci était largement répandu. Pour sa part, elle a rattaché sa conception de la valorisation de la femme au principe d'égalité entre les sexes et estimé nécessaire de nuancer le caractère indispensable de la présence de la mère auprès des enfants, en les rassurant sur la valeur épanouissante du travail à l'égard de la « complétude » de leur vie. Elle s'est cependant montrée préoccupée par le poids trop lourd résultant, pour les femmes, du cumul des tâches professionnelles et familiales.
Elle s'est ensuite inquiétée de la montée de tendances remettant en cause les progrès vers l'égalité entre les hommes et les femmes, notamment à travers une certaine lecture de l'islam, au moment même où des études anglo-saxones montrent que la parité au sein des entreprises est favorable à l'efficacité économique.