a rappelé que la promotion et défense des étudiants (PDE) s'était, dès 2003, prononcée en faveur de l'autonomie des universités. Elle a attribué les mauvais fonctionnements actuels des universités au fait que les présidents d'université ne disposaient pas d'une marge de manoeuvre suffisante, et que les conseils étaient trop souvent enlisés dans des problématiques administratives. Elle s'est, en conséquence, déclarée satisfaite par un projet de loi qui se donne pour ambition de renforcer la gouvernance des universités, tout en jugeant que celle-ci devait, en contrepartie, être rééquilibrée par des contre-pouvoirs, et en particulier par celui des étudiants.
Elle a approuvé les nouvelles responsabilités proposées aux universités en matière budgétaire, tout en souhaitant que l'action sociale bénéficie d'une enveloppe spécifique afin que ses dotations ne puissent être utilisées à d'autres fins.
Elle s'est également déclarée favorable à l'évaluation globale des établissements, tout en demandant que celle-ci soit conduite sur des critères clairs et transparents. Elle s'est réjouie que l'autonomie des universités permette à celles-ci de recruter leurs enseignants chercheurs et de confier à des étudiants des fonctions de tutorat.
Elle a souhaité que la démocratie interne s'accompagne d'une bonne information des élus, et notamment des élus étudiants. Elle a proposé que la reconnaissance et la formation des élus étudiants puisse être prise en compte dans les diplômes universitaires.
Elle s'est également déclarée favorable à l'accession à l'autonomie de l'ensemble des universités.
Elle a déploré toutefois que le projet de loi marque un recul par rapport aux lois antérieures pour la représentation des étudiants au sein du conseil d'administration, et que le conseil scientifique et le conseil des études et de la vie universitaire ne jouent plus qu'un rôle consultatif. Elle a souhaité, en conséquence, que le poids relatif des étudiants soit renforcé au sein du conseil d'administration et que les deux autres conseils voient leurs compétences élargies.
Estimant que les étudiants ne devaient pas être considérés comme de simples usagers du service public de l'enseignement supérieur, mais comme des partenaires, elle a souhaité la présence d'un vice-président étudiant au sein du pouvoir exécutif, regrettant que cette mention ait finalement disparu du texte adopté en conseil des ministres, au risque de se situer en recul par rapport à certaines des pratiques actuelles.
Enfin, elle a souhaité la généralisation des bureaux de la vie étudiante.