a rappelé que son organisation avait toujours soutenu le principe de l'autonomie des universités.
Il a indiqué que l'attribution de nouvelles missions aux universités était freinée par un contexte centralisé. L'autonomie permettra d'encourager les initiatives en leur donnant des outils nouveaux.
Il s'est déclaré très favorable à l'assouplissement des procédures de recrutement des personnels de l'université. Il a précisé que l'emploi d'agents contractuels et d'étudiants permettra de mettre en phase les compétences avec les nouvelles missions assignées aux universités.
Il a relevé que la possibilité offerte aux universités de créer des fondations favorisait l'élargissement de leurs sources de financement.
Il a considéré que la question de la gouvernance, devenue un des points de « crispation » lors des négociations, était un élément marginal du débat au regard des outils et de la compétence définis dans le cadre de l'autonomie.
Tout en approuvant le principe d'un conseil d'administration restreint, il a insisté sur la nécessité de préserver une représentation large des étudiants, des enseignants-chercheurs, ainsi que des différentes disciplines. Il a suggéré que le projet de loi ne remette pas en cause la représentation des étudiants définie par la loi de 1984 et que leur nombre puisse être porté à 6, notant que la présence d'un ancien étudiant dans le collège des personnalités extérieures, sur laquelle il s'est interrogé, accordait une marge de manoeuvre.
Il a regretté, s'agissant du recrutement des enseignants-chercheurs, que plusieurs modifications apportées au texte soient susceptibles de renforcer des pratiques auparavant critiquées par l'UNI.
Pour conclure, M. Olivier Vial a appelé de ses voeux un renforcement de l'autonomie interne et décentralisée des universités. Il a souhaité que puissent se constituer, à l'intérieur même des établissements, des instituts, sur le modèle des instituts universitaires de technologie (IUT).