Or nous ne parvenons pas à réduire la dette de RFF et, pour l'instant, nous n'arrivons pas à disposer d'une comptabilité analytique de la SNCF. Le modèle allemand suppose rigueur et transparence. La SNCF exerce déjà une grande influence, quel poids le politique aurait-il face à une seule structure, sur le cadencement par exemple ? Restons prudents, si nous ne voulons pas que le fret en subisse les conséquences. L'existence de RFF est légitime. Je rappelle enfin que la concurrence n'est qu'un moyen de l'optimisation et que l'usager doit bénéficier de la concurrence. Nous sommes là pour servir de garde-fou, entre les entreprises, vis-à-vis des usagers, mais aussi pour les partenaires, comme la région. Sans cela, nous aboutirons à une concentration, à la domination d'un opérateur, et pas nécessairement de l'opérateur historique.