Les nouvelles lignes à grande vitesse sont moins rentables parce qu'elles desservent des régions moins peuplées. On a du mal à mener de front rénovation des lignes existantes et construction de lignes à grande vitesse, contrairement à l'Allemagne ou à l'Espagne par exemple. Si l'on ne rénove pas, les pannes continueront, que l'on répare de nuit, au détriment du fret. Il faut avoir le courage de programmer les travaux en sachant que le réseau sera perturbé durant quatre ou cinq ans, mais que l'amélioration se fera ensuite sentir. La tarification, de même, doit être planifiée sur plusieurs années, pour plus de visibilité.