Hubert du Mesnil pourra répondre sur l'état du réseau. Je rappelle que les investissements ont doublé ou triplé mais que, quand la rénovation revient à un million par kilomètre, une ligne de TGV coûte de 15 à 25 millions du km et que les comptes du TGV sont désormais déficitaires. Les sillons et le cadencement appellent une réflexion mais il faut aussi songer à la concurrence entre les TER et le fret car lorsque je vois deux personnes dans le TER Dijon-Lyon, je m'interroge sur le bilan environnemental de cette opération. Je pense que l'EPSF pourrait fusionner avec RFF et non avec l'ARAF. Vous devez, monsieur le Président, rester complètement indépendant. L'administrateur de la SNCF que je suis peut le dire : RFF joue tout à fait son rôle, la DCF, en revanche, n'a pas d'indépendance - il y a là une culture historique qui doit évoluer. Je suis très favorable à ce que les 14 400 personnes soient rattachées à RFF, ce qui ne devrait pas poser de problème car ces agents conserveraient leur statut de cheminot. Pour le reste, nous nous situons dans le cadre de la concurrence, qui détermine la démarche dans laquelle la dynamique économique de la SNCF doit s'inscrire. Qui doit s'occuper de Gare et Connexions, afin que sa gestion gagne en transparence ? S'agissant du développement économique des gares, la loi n'a rien réglé et ceux qui ont été au Japon en mission avec la commission se souviennent du développement impressionnant des leurs : ce sont des villes intégrées.