Je partage la conviction européenne de M. Fromion. Le problème est que les pays de l'Est de l'Europe ne voient pas les choses avec les mêmes yeux que nous. Ils ne croient pas en l'Europe, mais ils croient en l'Otan. Ils croient en la force des Etats-Unis et n'ont pas oublié la trahison de Munich ni les renoncements de Yalta. C'est pourquoi nous devons travailler à géométrie variable, et en bilatéral. Nous ne sommes pas en mesure de concevoir une structure unitaire.