a constaté, tout d'abord, que le ministère de l'éducation nationale ne répondait pas à l'obligation de 6 % de personnels handicapés et a demandé si des mesures étaient prévues pour y remédier. Elle s'est inquiétée, ensuite, de la baisse des subventions versées à certaines associations, au motif que de nouvelles, intervenant notamment dans les quartiers sensibles, étaient désormais subventionnées. Par ailleurs, elle a demandé si les étudiants participant à l'opération « 100.000 étudiants pour 100.000 élèves » relevaient du volontariat associatif récemment institué par la loi. Elle a considéré, par ailleurs, que la réforme du système des décharges devait s'accompagner d'une réflexion générale sur le métier d'enseignant, notamment pour répondre aux besoins accrus de coordination et de concertation.
Relevant que les frais de déplacement des enseignants n'étaient remboursés que pour moitié, elle a souligné, enfin, que les annonces faites au sujet de l'accueil et de l'accompagnement des élèves handicapés ne s'étaient pas traduites, sur le terrain, par des moyens suffisants pour répondre aux attentes des familles.