Nous avons le plaisir d'accueillir M. Luc Vigneron qui est président de Thales depuis le 18 mai 2009, c'est-à-dire pratiquement depuis deux ans. Quel premier bilan dressez-vous de votre présidence à la tête de cette entreprise et quelles sont les perspectives d'avenir ? Tout le monde sait que des manoeuvres de « rectification de frontière » sont en cours avec Safran. Elles ont pour objectif de concentrer les forces et de constituer une « équipe de France » dans des domaines particulièrement sensibles pour la défense nationale - je pense en particulier aux centrales inertielles. Pourriez-vous nous en décrire la délimitation ?
Au-delà, certains regroupements ont été évoqués, avec DCNS et avec NEXTER afin de faire de Thales l'équivalent d'un BAé français. Qu'en pensez-vous ?
Enfin, Thales est particulièrement concerné par la DAMB - la défense anti-missile balistique, notamment pour ce qui concerne le projet d'un radar très longue portée - TLP - et les radars de détection et de conduite de tir GS 1000 et GS 1500. Vous savez que notre commission a missionné trois de ses membres, les Sénateurs Jacques Gautier, Xavier Pintat et Daniel Reiner qui rendront leur rapport le 6 juillet prochain. Ils ne manqueront pas de vous poser des questions sur le sujet.