Comme j'ai été citée, je me permets d'intervenir pour exprimer un regret sur le fond et la forme. Notre commission, et à travers elle le Sénat, s'est toujours honorée de rendre un avis sur le contrat d'objectifs et de moyens quand l'autre assemblée ne le faisait pas systématiquement. Et nous n'avons jamais renoncé en temps et en heure à effectuer un travail, utile je pense, pour souvent amender ce contrat d'objectifs et de moyens. Comme vous l'avez souligné, nous avons passé beaucoup de temps avec les administrateurs - et d'ailleurs je les en remercie - tout au long de l'été à travailler à rendre cet avis, dans des conditions pas toujours faciles puisque, comme vous l'avez souligné, il nous a été transmis tardivement, mais cela ne nous avait pas empêchés de commencer un travail de défrichage ; et jusqu'à il y a très peu de jours je continuais à auditionner. Ce qui m'incite faire une remarque sur la forme, madame la présidente : je n'ai été avertie que la veille du jour officiel où nous devions rendre notre avis du fait qu'on ne le faisait plus. J'aurais apprécié, peut-être, qu'en début de semaine dernière, on me fasse savoir que je pouvais suspendre mes travaux. Tel n'a pas été le cas. Je trouve que ce n'est pas un bon signe sur le travail collectif que nous allons engager ; j'espère qu'il en sera différemment - je connais vos qualités d'écoute - par la suite. Je regrette malgré tout que nous ne puissions émettre cet avis, qui aurait pu être abondé largement par un certain nombre de nos collègues qui ont suivi ce dossier de manière très constante dans les années qui viennent de s'écouler, et de tous bords politiques, je tiens à le souligner : il y avait des gens investis dans chaque composante politique sur ce sujet. Voilà, ceci étant dit, je vous remercie de m'avoir écoutée.