Je remercie le rapporteur général dont l'exposé a montré que, au-delà de l'aspect spéculatif, les évolutions des marchés reflètent une certaine rationalité économique. Les solutions qui sont aujourd'hui évoquées par les gouvernements, comme la restructuration de la dette des Etats ou le niveau des taux consentis aux Etats en difficulté, sont discutées depuis longtemps et il est dommage qu'elles émergent si lentement.
Je mets en garde contre la tentation de prendre l'Allemagne comme référence absolue. En effet, je doute que le modèle sur lequel ce pays fonde sa croissance depuis les années 2000 puisse être encore aujourd'hui considéré comme durable.