évoquant sa récente participation à une réunion du Parti populaire européen, a relevé que si le Royaume-Uni percevait toujours l'élargissement comme intrinsèquement positif, des évolutions pouvaient être notées dans la perception allemande. Il s'est interrogé sur le point de savoir si l'adhésion, à terme, des Etats des Balkans n'inciterait pas des Etats comme la Moldavie, l'Ukraine, ou les pays du Caucase à solliciter à leur tour leur adhésion, ce qui ne manquerait pas de susciter des réactions de la part de la Russie. Il convenait donc, d'ores et déjà, de faire valoir auprès de ces pays, par souci d'honnêteté à leur égard, que le partenariat et l'association constituaient pour eux des solutions alternatives plus adaptées que le simple refus d'adhésion ou l'adhésion elle-même.
Il a ensuite souligné que pour les Etats ayant déjà ratifié le traité constitutionnel, ce traité gardait toute sa valeur et qu'ils n'étaient pas disposés à l'abandonner. Pour autant, le statu quo restait intenable et la capacité à formuler des propositions pour sortir de cette situation de blocage sera aussi certainement un des enjeux de la prochaine campagne présidentielle en France