Intervention de Brigitte Bout

Commission des affaires sociales — Réunion du 15 décembre 2010 : 1ère réunion
Organisation de la recherche et perspectives en matière de prévention et de traitement de l'obésité — Présentation du rapport établi au nom de l'office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques opecst

Photo de Brigitte BoutBrigitte Bout, rapporteur :

Pour répondre à Sylvie Desmarescaux, l'obésité peut être appelée une maladie lorsqu'elle est liée à un dysfonctionnement du système intestinal ; mais quelle qu'en soit l'origine, elle a des conséquences néfastes sur la santé et nécessite une prise en charge sanitaire.

J'ai parlé de la baisse des prix des produits agricoles, mais ce sont surtout les produits agro-industriels que j'avais en tête, par exemple la farine 80, moins chère et moins saine, ou les céréales du petit-déjeuner.

Pour revenir sur les écrans, travailler toute la journée assis devant un ordinateur fait grossir si l'activité ne sollicite pas assez les facultés intellectuelles, consommatrices d'énergie. J'ai vu des bureaux adaptés, dotés d'un système qui permet de marcher tout en travaillant...

Comme l'a dit Gisèle Printz, rien ne sert de culpabiliser les obèses. Dans le cadre du programme national nutrition santé (PNNS), des efforts sont faits pour mieux aider les communes. Il faut lutter contre les discriminations professionnelles ou celles que pratiquent les assureurs. L'éducation à la parentalité est essentielle : c'est un des volets du PNNS et l'objet même du programme Epode.

Le professeur Basdevant a été chargé de donner une nouvelle impulsion à la recherche française en nutrition. Les chercheurs se plaignent de passer trop de temps à élaborer des dossiers pour obtenir le financement de projets. Heureusement, tous ne s'expatrient pas, et la France compte encore de nombreux chercheurs de premier plan.

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