a craint que le retrait du marché d'une part substantielle des produits phytosanitaires ne rende nécessaire la mise au point de molécules alternatives au coût dissuasif pour les agriculteurs. Prônant une politique agricole plus souple, mais aussi plus équilibrée entre productions et territoires, il s'est étonné de l'absence d'anticipation de la flambée du cours des matières premières agricoles. Appelant de ce point de vue à développer des instruments de prévision et à mettre en place des mesures adaptables en fonction des évolutions conjoncturelles, il a déploré l'absence d'intégration des zones de production dites « intermédiaires » dans la politique agricole. Citant une étude menée dans son département et montrant que le secteur céréalier n'y était pas le plus soutenu, il a recommandé de porter une plus grande attention à ces zones, au risque sinon que l'activité agricole ne disparaisse.