Répondant à Mme Nicole Bricq, Mme Christine Lagarde a déclaré que l'exposition globale des banques françaises sur Lehman Brothers s'élevait à environ 1,5 milliard d'euros. Au sujet de la « fuite » dans la presse concernant la situation financière de DEXIA, elle a souligné que, dans le contexte actuel, la divulgation de certaines informations est à manier avec précaution. En effet, la confiance est l'un des problèmes des marchés financiers, les établissements de crédit éprouvant des réticences à se prêter des liquidités entre eux. A cet égard, des propositions devront être faites au niveau européen afin de faire évoluer l'utilisation des normes internationales d'information financière (IFRS), utilisation qui a conduit à la baisse de la valorisation des actifs des banques.
Puis elle a indiqué ne pas partager le « diagnostic d'inactivité » de la BCE dans cette crise, se félicitant, au contraire, de son rôle en termes d'introduction de liquidités sur le marché dès le 9 août 2007, en concertation avec la Réserve fédérale des Etats-Unis (FED).