a souligné que la tension était vive en Côte d'Ivoire et que c'est un équilibre précaire qui avait été instauré par les Nations unies. De fait, les tensions ont été très fortes dès la constitution du Gouvernement provisoire, même si le nouveau Premier ministre est une personnalité de grande qualité. Le groupe de travail international a cependant débouché sur des dispositions entièrement nouvelles. La dissolution de l'assemblée ivoirienne n'était, par exemple, pas prévue et peut expliquer, sinon justifier, certaines des réactions auxquelles on assiste aujourd'hui. Le danger est donc réel que la situation ne dégénère et les prises de position publiques, notamment de la part des forces armées françaises, doivent s'inscrire dans la plus grande prudence. La démarche française, notamment aux Nations unies, doit tendre à l'apaisement, même si le comportement des jeunes patriotes doit être formellement condamné.