a tout d'abord rappelé que le porte-avions Clemenceau avait été retiré du service actif en 1998 et qu'il était devenu, en 2002, la propriété du service des Domaines. Un premier appel d'offres, en vue du démantèlement de ce bâtiment dans un chantier de désamiantage, avait confié le marché à une entreprise espagnole. Après avoir constaté que la route suivie par le navire n'était pas celle prévue, les autorités françaises ont décidé, en 2003, la rupture du premier contrat, le retour du bateau à Toulon et son désamiantage partiel préalable. La ministre a ainsi souligné que la marine était le premier propriétaire de navires à assumer une opération de ce type. Elle a indiqué que l'entreprise ayant conduit les travaux de désamiantage à Toulon continuerait à accompagner le chantier en Inde avec des garanties de sécurité pour les personnels indiens. Selon une estimation réalisée par la marine à l'aide des plans, il reste 45 tonnes d'amiante à bord, qui sont cantonnées à des éléments précis du bâtiment. Les actions menées en justice se sont soldées par un échec, mais les associations ont poursuivi leurs interventions, ce qui n'a pas manqué de susciter des interrogations parmi des Etats étrangers. L'Egypte a obtenu les réponses qu'elle avait sollicitées, il en sera de même pour l'Inde. Un délai initial de deux mois ayant été prévu pour l'acheminement du Clemenceau, ce délai sera respecté si la cour suprême indienne rend une décision positive le 13 février prochain.
a souligné que les images du chantier indien montrées par les télévisions n'étaient pas celles du chantier choisi par la France, considérant que ces images constituaient une marque de mépris à l'égard du pays moderne qu'est l'Inde.