Je me permets d'indiquer à Marie-Anne Montchamp que la gestion de la dette sociale ne consiste pas seulement à trouver des financements sur les marchés, mais aussi à rembourser ce que l'on doit, et la Cades a ce grand mérite d'amortir la dette, c'est important. En auditionnant ce matin, devant la commission des affaires sociales, Frédéric Van Roekeghem, le directeur de la Cnam, nous avons constaté les progrès réalisés dans la maîtrise des dépenses : or, aujourd'hui, il faut bien convenir qu'il manque surtout des recettes. Il ne s'agit pas nécessairement d'augmenter les impôts mais, par exemple, de raboter des niches fiscales.