Cependant, on arrive toujours à un noeud de raccordement des abonnés et l'utilisateur final est desservi par un fil de cuivre car, à moins de mille abonnés, on n'a aucune chance d'être dégroupé. Il y a ensuite la question des normes : il faut poser le fil à 60 centimètres de profondeur et hors gel. D'autres se contentent de poteaux, ce qui rend les réparations plus faciles. Au Canada, on pose les câbles dans les fossés. Nos tranchées coûtent cher, même quand on utilise de vieux réseaux. Autrement dit, on se fixe des objectifs, mais on s'impose des moyens très contraignants. Enfin, il y a des choix stratégiques à opérer : va-t-on retenir une zone d'activité, une école, une maison médicale ? Il faut penser « réseau » et « utilisateur final » si l'on veut que nos territoires disposent de services généralement plutôt urbains.