Intervention de Jean-Pierre Revoil

Mission commune d'information sur le fonctionnement des dispositifs de formation professionnelle — Réunion du 31 janvier 2007 : 1ère réunion
Audition de Mm. Jean-Pierre Revoil directeur général et jean-paul domergue directeur des affaires juridiques de l'union nationale pour l'emploi dans l'industrie et le commerce unedic

Jean-Pierre Revoil :

a rappelé que l'Unedic, qui gère les Assedic, est chargée à la fois de « prévenir » et de « guérir » grâce au versement des indemnités d'assurance chômage (en moyenne 1 005 euros par mois et par allocataire), et aux aides au reclassement visant à fluidifier le marché de l'emploi en fonction des besoins des entreprises. A cet effet, l'Unedic réalise un recensement auprès des entreprises en leur demandant quelles sont leurs intentions d'embauche et les difficultés qu'elles rencontrent pour satisfaire celles-ci. Au vu des résultats, l'Unedic distingue les emplois « en tension », c'est-à-dire ceux pour lesquels la rencontre entre l'offre et la demande pose problème (BTP, hôtellerie et restauration, aide aux personnes, transports routiers) et les « métiers porteurs » (informatique, banque). Cette enquête s'effectue au niveau local et est affinée selon les bassins d'emploi avec les trente Assedic. Elle permet d'identifier au plus près les besoins des entreprises locales.

a précisé qu'en 2006, les partenaires sociaux ont affecté 287 millions d'euros à l'aide à la formation, 33 millions d'euros à l'aide à la mobilité et 95 millions d'euros aux employeurs embauchant des allocataires de longue durée (plus d'un an) ou des chômeurs de plus de cinquante ans.

S'agissant de l'aide à la formation, il a indiqué à titre d'illustration que l'Assedic des Alpes a disposé de 11 millions d'euros et a décidé de les affecter à différentes formations de moins d'un an dont les prestataires ont été déterminés par appel d'offres auprès de centres de formation locaux. Les bénéficiaires reçoivent des indemnités et suivent des formations conventionnées (sans garantie d'embauche). Dans ce cas, l'ANPE est l'opérateur et l'Unedic le financeur. Parallèlement, il existe des formations préalables à l'embauche (avec garantie d'embauche), qui sont de courte durée. L'Unedic n'intervient dans ce dernier cas que pour l'accompagnement (frais divers, transport). Au total, 176 millions d'euros, soit 62 % des crédits, ont été effectivement consommés, l'an passé, à ce titre.

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