a estimé qu'un débat plus général avait sans doute eu lieu au moment de l'interdiction de l'amiante.
Interrogé par le rapporteur sur la non-participation du ministère du logement au comité permanent amiante, il a rappelé que le champ de compétence du CPA était beaucoup plus large et que la direction générale de l'urbanisme, de l'habitat et de la construction avait toujours travaillé en étroite collaboration avec le ministère de la santé sur le dossier de l'amiante.
S'agissant du pourcentage de bâtiments amiantés, il a indiqué, au vu des sondages effectués, qu'entre 2 et 5 % du parc immobilier français renfermerait des matériaux amiantés, tout en précisant que certaines catégories de bâtiments étaient plus particulièrement concernées, possédant notamment des structures en acier ou bénéficiant d'une protection thermique.
Rappelant que l'amiante non friable pouvait être présent dans les bâtiments sous des formes diverses (colles, dalles de sols, descentes d'eau pluviale, toitures...), il a relativisé le risque présenté par la contamination « passive », comparativement aux conséquences des expositions professionnelles, sauf travaux réalisés sur ces installations.