a assuré que les capacités de production françaises étaient suffisantes, même en période de pointe. Toutefois, il a noté que lors de coupures de lignes provoquant un fort déficit de production, la fréquence baisse, ce qui a pour conséquence, lorsqu'elle passe sous la barre des 49 hertz, le décrochage des éoliennes et des cogénérations, ce qui réduit encore la production. C'est ainsi que la coupure du 4 novembre dernier a entraîné un déficit cumulé de 19 000 MW. Il a ainsi expliqué que, pour rétablir la fréquence initiale nécessaire à la reconnexion des réseaux, il fallait utiliser les capacités de pointe, mais aussi le délestage, qui consiste à couper l'électricité à un certain nombre de consommateurs. Il a souligné que la première méthode a été utilisée en France avec un certain succès, mais que la mise en place d'un plan de délestage concernant 5 millions de Français a également été nécessaire.
A la question de Mme Marie-France Beaufils, qui souhaitait savoir si la fixation des normes concernant le décrochage des éoliennes était liée à des contraintes techniques ou juridiques ou à des choix économiques de rentabilité du capital, M. François Loos, ministre délégué à l'industrie, a répondu que les contraintes étaient avant tout techniques, mais qu'il avait néanmoins engagé des réflexions au sein de son ministère sur la pertinence de cette réglementation.