a répondu que l'ouverture partielle du capital d'EDF ne remettait pas en cause la fiabilité de l'entreprise, dont le caractère public avait au demeurant été récemment réaffirmé. Il a en outre jugé que les rôles complémentaires de la commission de régulation de l'électricité (CRE) et de RTE assuraient un bon fonctionnement du système, et que la présence nouvelle de producteurs privés aux côtés de l'opérateur historique le renforçait plus qu'il ne l'affaiblissait, notamment en matière de capacités et d'investissements. A cet égard, il a fait valoir que la mise en place d'une centrale nucléaire à Flamanville en 2012 et les projets de cycles combinés gaz garantissaient les besoins en base et semi-base pour la période 2006-2015, tout en reconnaissant la nécessité de poursuivre les efforts pour les besoins de pointe.