Je regrette que le Grenelle n'ait pas abordé la question du paysage. Ce manque est caractéristique d'une vision tronquée, comme le montre la proposition de loi relative à l'urbanisme commercial où l'on traite du commerce et non de l'urbanisme. Le problème de l'approche restrictive est caractéristique. A l'époque de la loi relative au renforcement de la protection de l'environnement de 1995, j'avais attiré l'attention du ministre sur l'appartenance du patrimoine bâti à la notion de paysage.
Je crois que le règlement ne règle rien et que seule une réflexion sur le paysage peut permettre de trouver des solutions satisfaisantes. Alors que l'on dégrade trop facilement nos paysages, je pense que l'urbanisme doit garantir la qualité et l'organisation de nos territoires. Nous devrions, dans cette commission, développer cette conception du paysage que vient de nous présenter Bernard Lassus.