Chaque cas est différent, ce qui explique la complexité de la question du paysage. Je souhaite attirer votre attention sur une dérive du rapport entre paysage et écologie. Cette dernière notion est d'ordre scientifique contrairement à l'aménagement durable qui englobe les problèmes économiques et sociaux. Or cette confusion entre les deux disciplines a biaisé l'approche du Grenelle, qui a été malheureusement cantonné à la dimension scientifique.
Le politique est l'arme du paysage car il permet de réunir toutes les dimensions d'un sujet à travers une démarche globale. La discipline globale qui doit guider toute réflexion est celle du paysage, dont on pourrait changer le nom. Il faut aujourd'hui inventer une nouvelle approche du territoire, et une discipline qui englobe toutes les dimensions des enjeux de nos territoires.
- Présidence de M. Pierre Martin, secrétaire -