Après avoir expliqué que la position française en matière d'énergies renouvelables s'expliquait en large partie par la composition du bouquet énergétique qui accorde une place prépondérante au nucléaire, M. Marcel Deneux s'est interrogé sur les raisons qui avaient conduit la Commission européenne à fixer à la France un objectif contraignant de 23 % d'énergies renouvelables dans l'ensemble de ce bouquet. Il a ensuite remarqué que si les sources renouvelables comme la biomasse et le bois se développaient, la croissance la plus importante s'observait actuellement en matière d'éolien. Puis, relevant les critiques qui pèsent aujourd'hui sur cette source d'énergie en raison de ses impacts paysagers et des risques qu'elle fait peser sur la sécurité d'approvisionnement, citant la panne du 4 novembre 2006 sur le réseau allemand, il a souhaité connaître sa position. Il a également voulu connaitre sa position par rapport au développement actuel des biocarburants, rendus responsables, à tort selon lui, de la crise alimentaire mondiale.