a remercié le ministre d'avoir exposé le bilan de l'aménagement, année après année, d'un chantier non achevé « qui n'a que trop duré ». Elle a estimé que, si les mesures annoncées traduisaient une souhaitable vigilance tendant à éviter la précarisation et à favoriser la « remise à l'étrier » dans l'emploi, elle n'en considérait pas moins que les partenaires sociaux avaient créé une situation douloureuse pour les artistes et techniciens depuis plusieurs années. Elle s'est déclarée en partie rassurée par l'évaluation confiée à M. Jean-Paul Guillot. Par ailleurs, elle a jugé positive l'évolution de la position de la confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC) sur le périmètre de reconnaissance des heures de formation ainsi que l'ouverture au dialogue manifestée par la confédération française démocratique du travail (CFDT).
Elle a partagé le point de vue selon lequel il n'appartient pas à l'UNEDIC de financer les politiques culturelles, mais elle a estimé qu'en finançant les interruptions de travail des professionnels concernés, cet organisme portait une responsabilité dans leur survie. Evoquant ensuite les mesures temporaires annoncées dans l'attente des conventions collectives, elle a attiré l'attention sur le secteur des musiques actuelles, qui souffre d'une absence de financement durable.
Enfin, Mme Marie-Christine Blandin a regretté que le ministre n'ait pas été associé à la loi sur l'égalité des chances.