après avoir exprimé ses doutes sur les conséquences positives en matière d'emploi induites par le projet de loi, a considéré que le désengagement de l'Etat était la première raison des difficultés des ports français. Il a considéré que ce projet de loi était un moyen pour l'Etat de lever des fonds et d'obliger les entreprises et les collectivités territoriales à financer des investissements majeurs. Il a indiqué que les ports français étaient handicapés par leur positionnement géographique et a réfuté l'idée selon laquelle le déclin des ports français résulterait essentiellement de la dichotomie entre la manutention verticale, assurée par les portiqueurs, et la manutention horizontale, opérée par les dockers. Il a mis l'accent sur les évolutions considérables du secteur portuaire depuis le statut des dockers de 1947 et constaté que les ports français ne disposaient pas suffisamment de capital physique. Rappelant que les ports français étaient très compétitifs pour certains trafics, il a insisté sur la nécessité de développer des réseaux de transports plus efficaces. Il a affirmé que la réforme de 1992 relative aux dockers, même si elle n'avait pas été menée partout à son terme, avait globalement rendu les ports français plus compétitifs. Il a conclu en estimant que le projet de loi, en assurant l'unicité de commandement, permettra également d'atteindre cet objectif.