Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, beaucoup de sujets ont déjà été abordés par les précédents orateurs et, dans un débat tel que celui-ci, certaines remarques se révéleront nécessairement redondantes.
Quoi qu’il en soit, de sommets décisifs en sommets de la dernière chance, l’Union européenne peine à apporter une réponse crédible à la crise de la dette qui ébranle la zone euro. Sauf erreur de ma part, le Conseil du 9 décembre a déjà été précédé de vingt-trois autres réunions ! Ce seul chiffre traduit les difficultés que rencontrent nos dirigeants à faire avancer la situation.
De fait, entre la perte désormais possible du fameux triple A de certains pays et les besoins de refinancement immédiat que d’autres États éprouvent, la monnaie commune s’attend à des heures encore plus agitées sur les marchés. Certains observateurs se demandent même si l’euro existera toujours en janvier.