Monsieur le ministre, je vais vous poser deux questions, mais peut-être ne répondrez-vous qu’à une seule.
La première, plus générale, vous semblera quelque peu provocatrice, mais c’est ce que je pense sincèrement.
Étant entendu que, de Conseil de la dernière chance en Conseil de la dernière chance, vous soumettez la France aux agences de notation, et les Français et les Européens à toujours plus d’austérité ; étant entendu que vous refusez, par exemple, un fonds de développement social soutenu par la BCE pour relancer l’investissement et la croissance ; comment entendez-vous sortir d’une crise que vous déplorez ?
Par ailleurs, le fait que vous déclariez être fortement attaché à la démocratie et à la souveraineté du peuple signifie-t-il que vous consulterez les Français par référendum sur un nouveau traité ?