Intervention de Lucette Michaux-Chevry

Réunion du 10 mars 2009 à 15h00
Développement économique de l'outre-mer — Discussion générale

Photo de Lucette Michaux-ChevryLucette Michaux-Chevry :

Nous avons le devoir d’aller plus loin, et nous en avons le courage. La dignité, c’est le travail, a dit le Président de la République, et il a été applaudi par la jeunesse.

La question de la répartition des richesses est posée ; c’est par le travail que nous obtiendrons plus de cohésion sociale. Refuser de l’admettre, c’est créer les conditions de la situation que nous venons de vivre.

Sur la question de la zone franche, vous avez eu le courage de reconnaître que la Guadeloupe est un archipel et, dans ce cadre, une attention particulière a été portée aux îles du Sud. Il faudra simplement s’assurer que ces zones franches d’activités vont vraiment permettre, pour les îles du Sud, notamment les petites îles de Terre-de-Bas et de Terre-de-Haut, un décollage des petites économies. J’aurai d'ailleurs l’occasion de souligner les points sur lesquels il faut faire porter l’effort.

Mais je ne peux pas m’empêcher, monsieur le secrétaire d'État - je m’adresse à vous particulièrement puisque nous en avons parlé plusieurs fois -, de vous faire part de mon inquiétude concernant la Côte-sous-le-vent.

Le poumon de la Côte-sous-le-vent, c’est la ville de Basse-Terre, capitale administrative de la Guadeloupe. Et pourtant, toutes les administrations de Basse-Terre vont s’installer à Pointe-à-Pitre. Quant aux propositions que j’ai faites sur le découpage en matière de justice, je n’ai pas eu de réponse.

Cela fait quinze ans - cela me donne un certain âge, mais j’en suis fière -, quinze ans que je dis que le port de Basse-Terre doit siéger au conseil d'administration du port autonome. J’en ai parlé à Dominique Bussereau, à ses collaborateurs et aux vôtres. J’ai toujours le sourire, mais dois-je vous la jouer à la Domota pour que vous m’entendiez ?

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