L’objet est de soulever le problème de la disparition des haras nationaux et de ses conséquences pour les petits éleveurs. En effet, ceux-ci devront désormais louer au prix du marché, donc parfois très cher, des étalons aux fins de reproduction à des propriétaires privés dans des conditions économiques très défavorables. Or la force de notre filière hippique tient justement à ce qu’elle repose sur un très grand nombre de petits éleveurs, répartis sur tout le territoire et dont l’attachement au cheval est, on le sait, plus affaire de culture que d’économie.
Les laisser face à un tel problème sans y apporter de solutions, c’est les exposer au risque de contracter une fièvre de cheval