Le contexte économique s'est dégradé. Les prévisions de croissance du consensus des conjoncturistes pour 2012 ne sont plus que de 0,7 %, ce qui reste peut-être optimiste. Les aléas sont connus : désendettement du secteur privé, restriction de l'offre de crédit, prudence des entreprises, partage des revenus au détriment des salariés... La croissance pourrait être négative en 2012, même sans aggravation de la crise de la dette. Or le risque persiste d'une augmentation autoréalisatrice des taux d'intérêt, et le défaut de l'Espagne ou de l'Italie entraînerait un probable effondrement du système bancaire.