Intervention de Nicole Bricq

Commission des finances, du contrôle budgétaire et des comptes économiques de la nation — Réunion du 7 décembre 2011 : 1ère réunion
4e loi de finances rectificative pour 2011 — Examen du rapport

Photo de Nicole BricqNicole Bricq, rapporteure générale :

On ne peut en préjuger. Il y a des révolutions de velours...

Le plan du 26 octobre 2011 prévoyait de doter le Fonds européen de stabilité financière (FESF) d'un effet de levier, grâce à un double dispositif : un dispositif de garantie partielle et des obligations collatéralisées, avec des fonds de co-investissement. Avec un effet de levier de 4, les 250 milliards d'euros du FESF auraient correspondu à une capacité de financement de 1 000 milliards d'euros. Sachant que le besoin de financement de l'Espagne et de l'Italie est de 1 500 milliards pendant trois ans, le fonds n'était pas à la hauteur des enjeux. Par ailleurs, la perspective de ne perdre « que » 75 % de sa mise n'est guère rassurante, le dispositif n'implique pas la BCE, et l'effet de levier sera moindre que prévu. Avec 500 milliards, on ne répond pas au problème.

Les taux d'intérêt poursuivent leur augmentation. Ils s'envolent en Grèce et dans les Etats « sous programme ».

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