En effet. Certains secteurs sont abonnés aux collectifs budgétaires : aide juridictionnelle, aides au logement, handicap et dépendance, régimes spéciaux de retraite, allocation temporaire d'attente des demandeurs d'asile, aide médicale d'Etat... S'y ajoute un nouveau florilège de dépenses culturelles : 60 millions pour l'Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP) ; 2,5 millions pour le Centre national de la musique, que les députés ont réduit à 500 millions, ce qui semble bien suffisant pour financer des études ; 4,4 millions en faveur de la presse, 24,5 millions pour l'audiovisuel extérieur. Enfin, le financement de quatre opérations immobilières, concernant le Conseil d'Etat, RFI, le ministère des solidarités et l'administration centrale de la justice, ainsi que les conséquences de la sécheresse sur l'agriculture, pour 34 millions d'euros.
Le rétablissement du solde est spectaculaire, mais ne doit pas susciter un excès d'enthousiasme. En effet, il tient davantage à la non-reconduction d'opérations exceptionnelles - investissements d'avenir, plan Campus, plan de relance, et moindre coût de la réforme de la taxe professionnelle - qu'à l'amélioration des fondamentaux. Hors facteurs exceptionnels, le rétablissement n'est que de 4 milliards.