Sans doute y a-t-il un intérêt politique à mêler la crise de la zone euro et la crise française... Je m'interroge sur l'effacement de la dette grecque : soit on efface la dette, soit on rassure les marchés en affirmant que la Grèce est solvable, ce qui suppose de mettre en place un mécanisme européen.
La crise française résulte du non-respect continu des critères de Maastricht. Les rentrées n'ont pas couvert les dépenses, d'où l'accélération du déficit : ce n'est pas de bonne gestion. Il faudra rétablir l'équilibre, en augmentant les recettes et en réduisant les dépenses.
Les dépenses de personnel de l'Etat augmentent, ses dépenses d'investissement baissent : c'est l'inverse de ce qu'ont fait les collectivités territoriales. Si ces dernières ne continuent pas à investir, gare à la récession...
Je croyais que la réforme de la taxe professionnelle coûtait plus cher que prévu ; il semblerait que ce soit l'inverse. Quels sont les chiffres réels ?
Enfin, difficile de redonner espoir en annonçant la non-reconduction des investissements d'avenir et du plan Campus. Comme le disait un humoriste, nous risquons de passer directement du deuxième au quatrième plan d'austérité sans avoir vu le troisième !