Intervention de Vincent Delahaye

Commission des finances, du contrôle budgétaire et des comptes économiques de la nation — Réunion du 7 décembre 2011 : 1ère réunion
4e loi de finances rectificative pour 2011 — Examen du rapport

Photo de Vincent DelahayeVincent Delahaye :

En période pré-électorale, on se contente de rafistolages pour tenir jusqu'en juin, alors qu'il faudrait des mesures draconiennes. Notre groupe avait pourtant proposé des sources de recettes rapides : taxe sur les transactions financières, intérêts des LBO, tranche supérieure d'impôt sur le revenu, proposée par Jean Arthuis. Il y a urgence !

Les entreprises du CAC 40 font leurs bénéfices principalement à l'étranger. En France, la conjoncture n'est pas bonne. Si l'on augmente encore l'imposition des sociétés, elles ne dégageront plus de bénéfices.

Sur les dépenses, je n'ai entendu presque aucune proposition en séance. J'étais seul contre tous pour défendre des amendements, pourtant fort modérés, réduisant les dépenses en matière culturelle. Il faut aller beaucoup plus loin.

La modération de l'investissement local ? Ce n'est pas là qu'il faut faire des économies. J'aurais préféré une modération des dépenses de fonctionnement !

Enfin, je suis surpris par le florilège de dépenses nouvelles. En 2012, nous aurons une croissance négative, nous allons à coup sûr perdre notre triple A. Si nous ne prenons pas de mesures draconiennes, nous allons dans le mur.

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