Parmi les déchets nucléaires, il faut distinguer ceux qui sont liés aux combustibles. La radioactivité des produits de la fission est équivalente, après 300 ans, à celle de l'uranium naturel. Stocker ces produits durant une telle durée n'est pas incommensurable à l'échelle humaine.
Ensuite, viennent, en petites quantités, le plutonium, l'américium, le neptunium et le curium, des produits qui, pour avoir capturé un neutron, ont abouti à des radionucléides plus lourds que l'on peut détruire par le réacteur à neutrons rapides. Certes, cela a un coût, la France ayant décidé de ne pas mettre en stockage géologique profond le plutonium. Peut-être en fera-t-elle de même demain pour l'américium, le neptunium et le curium ?