Sur le livre, le Gouvernement avait justement déposé un amendement visant, comme vous nous y invitiez, à permettre une entrée en application progressive du dispositif avec un report jusqu’au mois de mars afin que ce délai soit mis à profit par les libraires pour régler le problème de l’étiquetage.
Par ailleurs, il y a un point très important sur lequel nous allons nous retrouver, car c’est l’un de vos combats, et c’est l’un des miens également, depuis fort longtemps.
Vous avez auditionné le président de la FNAC, et vous savez donc qu’il plaide notamment pour la mise en place du taux réduit pour le livre numérique. Notre pays doit être concurrentiel et, je le dis comme je le pense, si l’on ne décidait pas de l’application du taux réduit dans ce cas, ce serait de toute manière une mauvaise affaire pour l’État lui-même : avec le taux normal, il n’y aurait aucune recette, puisque nous ne serions pas concurrentiels par rapport au marché mondial.